« La Lutte contre la corruption prônée par le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo depuis son accession à la magistrature suprême reste jusque-là une utopie en République Démocratique du Congo, estime Jimmy Kande.
Se confiant mercredi 13 janvier à ACTU7.CD, le coordonnateur de Unis Mouvement, un réseau Panafricain de lutte contre la corruption note que « la lutte contre la corruption est en train d’être sapée en République Démocratique du Congo ».
Cet acteur de la société civile « déplore de prime à bord, le fait que l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) créée par le chef de l’État soit éclaboussée dans un scandale financier dans le dossier Access Bank, alors qu’elle était sensée être exemplaire ».
De ce fait, il souligne que « l’Agence anti-corruption de Tshisekedi a livré à la population congolaise sa vraie figure au mois de décembre dernier ».
Outre cet acte commis par l’APLC, le coordonnateur de Unis Mouvement Blanc « regrette de voir des personnes condamnées pour détournements dans le dossier 100 jours être libérés par le vice ministre de justice Bernard Takaishe Ngumbi dans le cadre de la grâce présidentielle ».
Jimmy Kande « s’interroge également comment l’inspection Générale des finances (IGF) peut-elle recruter le Directeur Général de Transco et son directeur financier accusés pour des faits de détournements comme inspecteurs ».
Pour endiguer ce fléau de la corruption, « Unis Mouvement Banc qui est l’un des membres de la synergie le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) demande au chef de l’État de doter la cour des comptes des moyens humains, financiers et matériels importants pour son fonctionnement harmonieux mais aussi l’abrogation de l’ordonnance portant création organisation et fonctionnement de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la corruption ».
Dostin Eugène Luange