Un tradi-praticien habitué à soigner le conseiller au collège culture et arts de la Présidence de la République décédé le mardi 2 février à Limete à Kinshasa est placé en garde à vue. Il y restera en attendant que des médecins légistes effectuent l’autopsie pour connaître les vraies raisons de cette mort brusque, apprend-t-on auprès des membres biologiques de l’illustre disparu.
Mfumu Sabata, c’est de lui qu’il s’agit, a trouvé la mort au domicile familiale où il résidait sur 11è Rue à Limete/Industriel. Selon les voisins et les gens de son quartier, ce « combattant » de première heure du parti présidentiel a eu un malaise depuis la matinée pour rendre l’âme aux environs de 13 heures.
Alerté par la triste nouvelle, la Présidence de la République a dépêché une délégation quelques heures après le décès auprès de la famille éprouvée. Des dispositions ont été ainsi prises séances tenantes et la dépouille a été acheminée à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire. Ses collègues de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), attristés par la nouvelle de cette disparition brusque, se sont mobilisés au lieu de deuil en attendant le programme des obsèques qui, selon certaines sources, devraient être organisées au siège national du parti sur 11è Rue Limete/Résidentiel.
D’après des témoignages récoltés auprès de membres de l’UDPS, Mfumu Sabata est l’une des figures emblématiques chez les « combattants » et les « parlementaires debout ». Très actif lors des manifestations contre le système Kabila, le défunt conseiller au collège culture et arts à la Présidence de la République s’est toujours montré intransigeant pour le « départ » de l’ancien Président Joseph Kabila.
Des indiscrétions racontent qu’après l’enterrement de son père biologique, Mfumu Sabata aurait déclaré devant toute sa famille réunie que « papa est parti, mais nous laisse Étienne Tshisekedi comme un autre papa qui prendra soin de nous ». Ce qui démontre l’attachement qu’il a toujours eu vis-à-vis du sphinx de Limete et de l’UDPS.
Rachidi Mabandu