L’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) envisage d’introduire des cours de lutte contre la corruption au sein de l’Enseignement primaire, secondaire et Technique (EPST) ainsi que l’enseignement supérieur universitaire (ESU) cette année.
Pour ce faire, son coordonnateur Ghislain Kikangala a reçu le mardi 02 février, le Représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) en RDC, Jean-Pierre llBoudo.
Selon le constat fait par cette agence anti-corruption, il s’observe que la corruption est devenue une monnaie courante même au sein de l’enseignement. Les élèves corrompent pour les bulletins et les enseignants abusent de l’autorité contre des faveurs intimes ».
D’où la nécessité pour I’APLC d’agir en profondeur et d’apporter des réponses concrètes par une stratégie de prévention afin d’enrayer ce fléau.
L’APLC en tant qu’autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption, veut établir un cadre pédagogique durable en prévenant la corruption par l’enseignement.
Les élèves du secteur primaire, secondaire et étudiants auront l’opportunité d’apprendre à détecter et comprendre ce qu’est la corruption, comment la combattre et d’en assimiler les notions fondamentales.
Ils devront également s’approprier les outils de protection et de dénonciation.
Au cours de cette rencontre, il était aussi question de l’élaboration d’un cahier des charges, d’un plan d’action, de l’agenda, de la formation des formateurs à la lutte contre la corruption.
Afin de mener à bien cette action, l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption, à l’initiative de ce projet d’utilité publique, a choisi de s’entourer de partenaires institutionnels.
Dostin Eugène Luange