Lisanga Bonganga croit dur comme fer que la Covid-19 n’explique pas l’absence des chefs d’État lors de la prise des fonctions de Félix Tshisekedi à la Présidence de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba. « Peut-on évoquer la pandémie de covid-19 pour expliquer l’absence de tous les chefs d’Etat ainsi que de leurs délégations respectives à la
cérémonie de la prise de fonction du Président Félix Tshisekedi comme Président en exercice de l’Union Africaine ? », s’est-il interrogé dans une déclaration faite le mercredi 10 février dans la soirée.
Lisanga Bonganga, à travers la Dynamique pour la sortie de la crise (DYSOC), estime que non « parce que le même 6 février 2021, date d’investiture du Président de la RDC comme Président en exercice de l’UA, la plupart de chefs d’Etat africains étaient en déplacement, notamment à Brazzaville où une dizaine ont rehaussé de leur présence l’inauguration d’une Université au Congo Brazzaville ». Il souligne que même le chef d’Etat du pays hôte s’est absenté et que son prédécesseur n’a pas daigné se déplacer.
En réalité, poursuit-il, « tous ces incidents diplomatiques qui ont émaillé le processus de la prise de fonction par la RDC de la Présidence en exercice de l’Union Africaine feraient suite
au refus du Président Félix Tshisekedi de suivre les conseils de la quasi-totalité des Chefs d’Etat africains qui auraient demandé au Président de la RDC de postposer la Présidence en exercice de son pays, la reprendre après la
résolution de la crise de légitimité qui mine ce dernier ».
Pour Lisanga, « cette attitude affichée par la quasi-totalité des Chefs d’Etat africains est l’administration de la preuve, que la DYSOC a toujours eu raison de lancer l’appel au dialogue des parties prenantes à la crise au travers notamment des échanges autour de la proposition de sortie de crise portée par Martin Fayulu ».
Rachidi Mabandu