Il n’a fallu que quelques heures pour que la Direction de la communication de la Présidence de la République rétorque au discours des évêques de la CENCO tenu le lundi 1er mars sur la situation socio-politique et sécuritaire du pays. Elle estime qu’à travers cette sortie médiatique, les prélats catholiques veulent se placer sous les projecteurs en tenant des discours qui se rapprochent de certains acteurs politiques ayant préconisé le découragement des investisseurs désirant poser les valises en RDC.
« Alors que la République déplore encore l’assassinat récente de l’ambassadeur italien et ses compagnons d’infortune, victimes du terrorisme, ils ont voulu attirer l’attention du monde en tenant des discours de la peur, rejoignant ainsi dans leurs déclarations, certains acteurs politiques qui avaient, en leur temps, juré de décourager tout investisseur étranger à venir s’installer en RDC », indique la mise au point de ce département de la Présidence.
Selon la Direction de communication du Chef de l’Etat, le tableau sombre peint par la CENCO, notamment sur la lutte contre la corruption, l’insécurité, la santé, l’autosuffisance alimentaire, la bonne gouvernance,… constitue des chantiers prioritaires « pour lesquels le Chef de l’État s’investit corps et âme et ne ménage aucun effort ».
« La gratuité de l’enseignement qui ne semble pas plaire aux écoles conventionnées catholiques, vient en première ligne puisqu’elle concerne nos enfants, l’avenir de la RDC », lit-on dans la mise au point qui souligne aussi qu’en dehors de la gratuité de l’éducation de base, les réformes concernent les institutions qui touchent notamment le système électoral, la CENI, la loi électorale, la fiscalité… » dont les projets de loi y relatifs sont en attente d’être examinés au parlement ».
« A présent qu’un brin d’éclaircit commence à poindre à l’horizon, la sortie de la CENCO apparaît comme un coup de pied gratuit dans une fourmilière, sans savoir exactement ce qui en résulterait », conclu la cellule de communication de la Présidence de la République.
Patrick Nguwo