Après une forte pression des organisations de la société civile ainsi que des parlementaires européens et américains, les Etats-Unis d’Amérique viennent de lever l’option de révoquer la licence accordée à l’hômme d’affaires Israëlien Dan Gertler qui lui permettait d’effectuer de nouveau les transactions en dollars.
D’après un communiqué du département d’État américain datant du 8 mars 2021 relayé par Unis Mouvement Blanc à travers son compte Twitter, cette révocation de la licence octroyée à Dan Gertler est motivée par la nécessité pour les Etats-Unis de combattre la corruption dans le monde entier et en République Démocratique du Congo particulièrement.
Ainsi, « la décision prise par les États-Unis vient traduire la volonté du nouveau président Joe Biden, celle de contribuer à la lutte contre la corruption. Une position dévoilée aux autorités congolaises par l’ambassadeur Mike Hammer ».
« Aujourd’hui, le département de la trésorerie en consultation avec le département d’État a révoqué la licence de Dan Gertler qui a été publiée le 15 janvier. La licence précédemment accordée à Monsieur Dan Gertler est incompatible avec la force étrangère de l’Amérique dans les intérêts politiques de la lutte contre la corruption autour du monde et de la RDC en particulier », lit-on dans le document.
Avec ce retrait de la licence, l’initiateur du projet ya Biso sera empêché d’effectuer ses opérations en dollars.
Un groupe des parlementaires européens avaient invité le Haut représentant de l’union européenne à « renforcer des mesures européennes prises à l’encontre de Gertler pour que l’UE ne devienne pas un refuge sûr pour les fonds corrompus ».
Il est à noter que le Trésor américain sous l’impulsion de l’administration Trump avait autorisé le 25 janvier dernier à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler d’opérer des transactions en dollars et à collaborer avec des citoyens américains.
Cette licence d’un an permettait à ce dernier d’effectuer des transactions en dollars et d’effectuer ses opérations bancaires auprès de Citibanq soit auprès d’autres banques à travers le monde en respectant des règles fixées par le Trésor américain.
L’israélien considéré comme « un ami proche de l’ancien Président de la RDC Joseph Kabila est reproché d’avoir amassé une fortune grâce à des opérations minières, pétrolières opaques et corrompues au Congo depuis plus de vingt ans. Celles-ci lui ont provoqué des sanctions par les États-Unis ».
Dostin Eugène Luange