Le président Félix Tshisekedi, s’est entretenu vendredi 12 mars par visioconférence, avec le vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe, Hafez Ghanem.
Plusieurs points ont été évoqués par les deux personnalités lors de leur échange virtuel. Il s’agit entre autres des réformes économiques et judiciaires, entamées sous le régime de Félix Tshisekedi, et de la nécessité de poursuivre l’effort en faveur de la stabilité actuelle du cadre macroéconomique.
L’orientation choisie par la Banque Mondiale en matière d’appui à la RDC dans la lutte contre les grandes épidémies, notamment la pandémie de Coronavirus ainsi que la maladie à virus Ebola, était également abordée au cours de cette visioconférence.
Il en découle que l’institution financière internationale est disposée à apporter son appui à la RDC pour l’aider notamment en matière de risques de fragilité, conflits et violence (FCV) à travers l’Allocation pour la Prévention et la Résilience (PRA).
La Banque Mondiale s’est par ailleurs engagée à poursuivre son appui en faveur de l’enseignement de base en RDC après que cet appui ait été suspendu avec le report d’un décaissement de 100 millions de dollars suite aux soupçons de détournement à l’EPST.
Le procès sur le présumé détournement des fonds de la gratuité de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) et au Service de contrôle de la paie des enseignants (SECOPE) est toujours en cours.
A l’issue de la troisième audience de ce procès, le ministère public et la partie civile ont demandé, dans leur réquisition, au juge de commander à 20 ans des travaux forcés Djamba Michel, inspecteur général de l’EPST et Delon Kampay, directeur national du SECOPE accusés de détournement.
David Lupemba