Le gouvernement provincial du Kasaï salue le retrait de la MONUSCO (mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo) et témoigne son intervention active dans la pacification de la région du Kasaï, pendant et après les atrocités de Kamuina Nsapu et autres milices d’auto défense.
« La province du Kasaï dit avoir profité de l’expérience acquise de la MONUSCO, pour mettre en place des structures de concertations des communautés pour faciliter et pérenniser la paix dans la région », explique Deller Kawino Ndongo, ministre provincial de l’intérieur.
Pour lui, la MONUSCO ne doit pas prendre la place des services spécialisés en matière de sécurité en RDC.
« la MONUSCO ne doit pas prendre la place des services spécialisés en matière de sécurité en RDC dont; l’agence nationale de renseignements (ANR), les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), la police nationale Congolaise (PNC, la direction générale de migration (DGM), et autres… La MONUSCO a beaucoup investi dans la paix, nous devons nous approprier les connaissances et expériences acquises », a indiqué Deller Kawino.
Il a pour sa pour précisé que son ministère est en processus d’obtention d’un fonds pour la construction d’une salle de réunion pour les chefs coutumiers, dans le cadre de maintien de la paix.
Pour rappel, le Chef ad intérim de la MONUSCO, David Mclachlan-Karr, avait dans une mission effectué le 26 février 2021, à Kananga (Kasaï Central), annoncé aux autorités locales et à ses collègues, le retrait d’ici juin 2021 de la MONUSCO dans la région du Kasaï.
« Sur la base de l’évaluation conjointe de la situation sécuritaire avec le gouvernement de la République Démocratique du Congo et comme l’a recommandé le Conseil de sécurité des Nations Unies, la région du Kasaï est dans un contexte post conflit qui doit permettre à la MONUSCO de s’y retirer d’ici le 30 juin 2021 », avait-il précisé.
Diaris Kindalo à Tshikapa