Ass. Nat. : le Député Nsingi Pululu initie une proposition de loi portant fixation des subdivisions territoriales à l’intérieur des provinces

 

Une foule importante de chefs de rues de Kinshasa ont accompagné, lundi 12 avril, le Député national Nsingi Pululu, élu de la circonscription électorale de la Funa, à Kinshasa au siège du Parlement.
En effet, cet élu national est allé déposer au bureau de l’Assemblée Nationale sa proposition de loi portant fixation des subdivisions territoriales à l’intérieur des provinces. A cet effet, le Député national a été reçu par Jean-Marc Kabund, 1er vice-président de l’Assemblée Nationale.

L’élu de la Funa est auteur de la proposition de loi complétant la loi organique n°10/011 du 18 mai 2010 portant fixation des subdivisions territoriales à l’intérieur des provinces telle que modifiée par la loi organique n°19/037 du 29 septembre 2018.

Cette initiative législative de Nsingi Pululu entre dans le cadre de ses activités au sein de la Chambre basse du Parlement.


« La grande avancée de cette proposition de loi, c’est la gestion optimale de la République, car gérer, c’est utiliser rationnellement les moyens matériels, financiers et humains mis à sa disposition. Aucun gouverneur ne peut donner les statistiques et le nombre exact de diplômés d’Etat, gradués et licenciés de sa province ou de sa commune. Comment va-t-on créer des emplois ? Qui connait le nombre exact de parcelles de sa commune, de sa province ? Qui connait le nom de la personne la plus âgée de sa province ? Qui connait le nombre de boutiques, hôpitaux, écoles et pharmacies, boulangeries dans chaque commune, dans une province et l’ensemble de la république », autant de questions qui motivent la démarche de ce parlementaire.

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Pour lui, la gestion de la chose publique doit partir de la base, de la rue ou du village. Cette loi est donc fondamentale pour le redressement de la République. Car même pour le processus de sélection des candidats à différents scrutins, on devait requérir les avis, les témoignages et les validations des chefs de rues sur la crédibilité des uns et des autres.

Une meilleure gestion des rues est une étape importante dans la constitution et la fiabilisation du recensement, l’identification de la population, la gestion des conflits parcellaires.

À en croire Nsingi Pululu, le vice-président s’est dit flatter de cette initiative qui permettra de doter le pays d’un support de gestion rationnelle de la République. L’autre avantage attendu de cette loi est la mécanisation des chefs de rues comme agents de l’Etat, reconnus au ministère de l’Intérieur et payés par le Trésor public, a conclu l’initiateur.

La rédaction

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