Le bilan ne cesse de s’alourdir après incursion des présumés rebelles ougandais de Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans le secteur de Ruwenzori, en territoire de Beni dans le Nord-Kivu.
Plusieurs villages ont simultanément été attaqués par les rebelles entre la journée du mardi 25 et le matin de ce mercredi 26 mai notamment Kisima, Singipa et Kiratusi où au moins vingt et un (21) civils ont été abattus, selon les dernières sources parvenues à ACTU7.CD.
En réaction, l’armée dit regretter ce fait qui se produit au moment où elle se dit déterminée à en finir avec le phénomène ADF. Anthony Mwalushayi, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la région de Beni informe que les rebelles ont trompé le chef de Kisima lui disant qu’ils étaient des FARDC en patrouilles et qu’ils voulaient s’entretenir avec la population. Du coup, ces assaillants ont commencé à tirer à bout portant sur les civils. Parmi les morts, le Chef et sa femme, déplore-t-il.
“Nous regrettons parce que le Chef est tombé dans ce piège, c’est une occasion de dire à notre population que presque toutes les unités des FARDC ne portent plus les tenues commando même les services sont informés. Pendant cette période de siège, l’ennemi sait que nous sommes plus que déterminés à mettre un terme clair à ces activités dans ces régions. C’est pourquoi l’ennemi utilise d’autres moyens pour commettre des exactions”, a dit Anthony Mwalushayi, porte-parole des FARDC à Beni.
Il sied de préciser qu’après l’instauration de l’état de siège par le Président Félix Tshisekedi, cette attaque devient la plus meurtrière au Nord-Kivu après celle de Bangole en Ituri qui a fait plus de trente (30) morts.
Christopher Kambale, à Butembo