Les réactions commencent à tomber après l’attaque violente, le lundi 31 mai 2021, contre Boga, chef-lieu de la chefferie de Bahema Boga et ses environs, au sud du territoire d’Irumu en Ituri. Le bureau du Coordonnateur Humanitaire des Nations Unies en République Démocratique du Congo « condamne fermement » ces violences.
Dans un communiqué de presse rendu public dans la même journée de lundi 31 mai 2021, McLachlan-Karr déclare que « ces attaques sont inacceptables. Les parties au conflit doivent protéger les populations civiles et ces crimes ne doivent pas demeurer impunis ».
Faisant référence à l’attaque la semaine dernière d’une base de l’organisation « Action Contre la Faim »(AFC) dans la localité de Drodro (Djugu), ce haut fonctionnaire des Nations Unies condamne également « les attaques contre les convois et installations humanitaires, le vol des biens et d’assistance destinés aux plus vulnérables ».
« (…) Les acteurs humanitaires ont pour mandat d’assister les personnes dans le besoin quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse. Toute attaque contre le personnel humanitaire et leurs installations constitue une violation du droit international et retarde l’acheminement de l’aide vers les personnes qui en ont besoin pour vivre », peut-on lire dans ce document dont une copie est parvenue à ACTU7.CD.
Dans la matinée du lundi 31 mai 2021, des présumés combattants ougandais des Forces Démocratiques et Alliées, ADF, ont attaqué plusieurs villages dans les chefferies voisines de Bahema Boga et Tchabi, au sud du territoire d’Irumu. Environ cinquante-cinq (55) personnes ont été lâchement abattues et plusieurs autres portées disparues. Des maisons et des boutiques ont été pillées et incendiées.
Andy Kambale Matuku