L’élection des pays membres non permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies a eu lieu le vendredi 11 juin. Selon le résultat du vote, le Gabon a obtenu 185 voix et siégera pour le compte des pays du groupe A, c’est-à-dire Afrique et Asie Pacifique. Le pays d’Omar Bongo est suivi par le Ghana et des Émirats Arabes Unis. La RDC, bien que s’étend retirée de la course, a enregistré 3 voix.
Le Gabon et la RDC se sont opposés au sujet d’un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. À quelques jours de l’élection prévue le 11 juin prochain au cours de l’Assemblée générale de l’ONU, Libreville s’est offusquée contre « les manœuvres diplomatiques de Félix Tshisekedi ». Pour ce pays, « le président congolais veut imposer la candidature de son pays pour le compte de la sous-région Afrique centrale à un siège est réservé pour la période 2022-2023 ».
Dans le camp d’Ali Bongo, « la démarche congolaise est assimilée à un croc-en-jambe diplomatique à l’encontre du Gabon dont la candidature avait déjà été validée par l’Union africaine lors de la 38e session ordinaire de son Conseil exécutif tenue en février dernier à Addis Abeba (Éthiopie) ».
Face à ce qui était qualifié d’ « une guerre diplomatique » entre la RDC et le Gabon, Félix Tshisekedi a carrément résolu de retirer son pays de la course et d’attendre le prochain mandat pour postuler en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce qui a mis fin à la polémique.
Rachidi Mabandu