Les infirmiers et autres agents de santé de la ville de Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental Oriental sont en grève. Le constat fait le mardi 15 juin révèle qu’aucun malade ne bénéficie de soins des infirmiers dans les hôpitaux publics. Les bureaux de l’Inspection provinciale de la santé et de différents programmes spécialisé sont désertés par les agents.
Le mouvement de grève va s’étaler sur dix (10) jours, selon les syndicalistes du secteur, notamment ceux de la Dynamique des Syndicalistes Infirmiers du Congo (DYSICO) et l’Union Nationale des Infirmiers du Congo (UNIC). Le secrétaire exécutif provincial de la Dynamique des Syndicalistes des Infirmiers du Congo, indique qu’ils réclament le meilleur traitement des infirmiers à l’instar des médecins.
» La grève est respectée à cent pourcent puisse qu’il y a que les voisins (Médecins) qui sont à la réception. À l’hôpital Kansele, il y a même des médecins à la porte en train de faire rentrer les malades. Le constat est vraiment positif. À l’Inspection provinciale de la santé, tout le monde est à la maison. Concrètement, nous réclamons que l’infirmier et autres agents de la santé qui n’est pas médecin, soient considérés. On avait signé un protocole d’accord afin qu’on puisse revoir les écarts concernant la paie. Un médecin touche 1.5 millions des Francs Congolais, l’infirmier et autres agents de la santé touche 84 mille francs congolais, voyez un peu cet écart-là », a indiqué Marcel Ilunga Nsenda, secrétaire provincial de la DYSICO.
À l’hôpital général de Kansele par exemple, les infirmiers et autres agents de santé ont joué aux abonnés absents le mardi 15 juin. Les malades y sont abandonnés à leurs triste
sort. Un médecin trouvé sur place affirme qu’ils sont débordés par le travail.
La situation reste préoccupante dans les hôpitaux publics suite à la grève sèche déclenchée par les infirmiers et autres agents de santé de Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental.
Christian Ngeleka, à Mbuji-Mayi