La Fondation Kadima (FK), bureau de Kananga a organisé, le mercredi 23 juin 2021 à Katende, une conférence interactive avec les femmes des chefs coutumiers de la zone de santé de Katende à Dimbelenge au Kasaï-Central.
Axée sur deux (2) modules dont femmes et la gestion constructive des conflits et le leadership responsable, cette conférence a réuni plusieurs femmes des chefs coutumiers et quelques membres de la société civile locale du secteur de Kunduye.
Selon Clément Mutela, facilitateur et consultant en coexistence pacifique à FK, il était question d’outiller les femmes des chefs coutumiers et les membres des organisations de la société civile sur la prévention des conflits.
» Nous avons organisé cette activité pour renforcer les capacités des femmes des chefs coutumiers et les membres des organisations de la société civile de la zone de santé de Katende épicentre de beaucoup de conflits champêtres, internes,… pour les rendre des vecteurs en domaine de prévention, gestion, résolution et transformation des conflits et surtout en médiation », a-t-il dit.
Les participantes n’ont pas manqué de remercier la Fondation Kadima pour cette initiative et promettent de s’impliquer dans la résolution pacifique des conflits à côtés de leurs maris ( Chefs coutumiers) pour prodiguer des conseils en vue d’une paix durable dans leur terroir.
» Je remercie la Fondation pour cette formation. A présent, je connais mon rôle à côté de mon mari qu’est le chef coutumier. Je dois lui donner de bons conseils chaque fois qu’il est en colère en privilégiant la paix et le vivre ensemble », a lâché une participante à ACTU7.CD.
Pour mémoire, cette activité intervient dans le cadre du projet de coexistence pacifique de la Fondation Kadima bureau de Kananga, avec l’appui financier et technique du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR). La même activité se déroulera ce jeudi 24 juin dans le siège administratif du territoire de Dimbelenge avec les femmes des chefs coutumiers et les organisations de la société civile de ce coin.
Jérémie Descon Muambi, à Katende