Félix Tshisekedi appelle le Gouvernement à « encadrer toutes les activités d’usage du cannabis pour des besoins médicaux »

 

Félix Tshisekedi appelle le Gouvernement d’encadrer toutes les activités d’usage du cannabis (communément appelé diamba) pour des besoins médicaux. Une demande qui s’inscrit parmi les trois points de la communication du Président de la République au conseil des ministres du vendredi 9 juillet.

Selon le chef de l’État, cette approche a pour avanatge d’ « éviter que l’exportation non transformée de cette plante ne se confonde au trafic de drogue ». Ainsi, pour mieux appliquée cet encadrement de cannabis pour des besoins médicaux, Félix Tshisekedi veut la mise sur pied d’un cadre réglementaire avec des mesures strictes devant être défini par les ministres sectoriels concernés pour prévenir tout type d’abus.

Le cannabis, également appelé chanvre, a des usages multiples : pharmaceutique (anti-douleurs), alimentaire (huile et autres dérivés), cosmétique (huile pour la peau et les cheveux), textile (fabrication de tissus), industriel (isolants et matériaux de construction), bio-carburants, etc. La RDC, qui dispose de vastes terres libres, pourrait tirer profit de la filière au plan économique, à condition de réglementer sa culture et son utilisation et de développer une industrie de transformation pour créer davantage de valeur ajoutée localement et des emplois.

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Le cannabis est la seule drogue produite localement en RDC (qui est l’un des plus grands producteurs d’Afrique). Il est, cependant, illégal de consommer ou de posséder du cannabis en RDC. Et pour cause, le cannabis contient plus de THC que le chanvre cultivé dit à usage industriel, attestent les scientifiques.

Rachidi Mabandu

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