Décès du comédien Kadiombo :  » La mort de Kadiombo doit nous interpeller, on a choisi de le tuer pour mettre fin à son combat (…) » (JC Katende)

 

La plaie des artistes comédiens continue de saigner, pas plus tard que le mois dernier, le monde cinématographique avait connu la perte de l’actrice Shako Anahendo qui, jusque-là, n’est pas porté à terre. Aujourd’hui, c’est un grand baobab connu sous le nom de Tatu Kadiombo qui vient de tomber.

Né le 3 mars 1958 dans la province du Haut-katanga, l’artiste est décédé dans la nuit de jeudi 15 Juillet à la clinique Médecins de nuit à Kinshasa/Gombe. La nouvelle est confirmée ce vendredi 16 juillet par les membres de sa famille.

Jusque-là, les causes exactes de sa mort ne sont pas dévoilées. Selon plusieurs sources concordantes, dans sa dernière sortie médiatique, Kadiombo aurait soutenu la loi sur la Congolité initiée par Noël Tshiani et, juste après, l’artiste aurait reçu des menaces de mort.


Pour Jean-Claude Katende, le défenseur des droits de l’homme, l’artiste est victime « des gens de mauvaise foi ».

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 » La mort de Kadiombo doit nous interpeller. On a choisi de le tuer pour mettre fin à son combat, mais il y aura toujours d’autres voix pour relayer son message. Mes condoléances à sa famille », a-t-il twitté.

De son vrai nom Kadiombo Yamba Bilonda, il était à la fois un comédien et dramaturge, mais aussi un sensibilisateur dans les campagnes d’intérêt public. Il a évolué, pendant plusieurs années, comme enseignant des langues, de mathématique et biologie à l’école Tshondo Mwene Ntanda à Lubumbashi, avant de décrocher une licence en Droit privé judiciaire.

L’artiste ne meurt jamais, dit-on, Kadiombo Yamba Bilonda continuera de vivre au travers de ses œuvres, à l’instar de La face cachée de Mobutu (Long métrage), Coloré (série télévisée), Paris à tout prix… Pour ne citer que celles-là.

Eurydice Nzembele

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