Les confession religieuses dénoncent ce qu’elles qualifient « des pressions, intimidations et menaces de toute sorte dont sont victimes certains membres de la Plateforme pour nous empêcher de faire librement notre travail ».
La dénonciation a été faite dans un communiqué sanctionnant l’assemblée plénière de vendredi 23 juillet.
La CENCO (conférence épiscopale Nationale du Congo), l’ECC (église du Christ au Congo), Église Orthodoxe, EJCSK (l’église de Jésus-Christ par son envoyé Simon Kimbangu), COMICO (communauté islamique du Congo), ERC (l’église de réveil), l’Armée du salut…s’activent à désigner les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Les confessions religieuses rappellent que « le présent processus électoral est soumis à l’exigence d’être crédible, transparent, inclusif et apaisé ». Voilà pourquoi il y a « nécessité de s’en tenir aux reformes électorales objectives et a la désignation des animateurs de la CENI en toute responsabilité ».
« Cette façon de faire est un manque de respect envers les chefs des confessions religieuses et un abus du pouvoir », expliquent les chefs des confessions religieuses. Ce qui leur pousse à mettre en garde toutes ces personnalités déjà identifiées « si jamais un malheur arrivait a l’un de nous dans ce contexte ».
En dépit des menaces dont ils sont victimes, les chefs des confessions religieuses réaffirment leur détermination « à ne pas céder a toute tentative de perturbation du présent processus électoral qui, doit obligatoirement inaugurer une nouvelle ère des élections mieux organisées pour l’alternance démocratique en 2023 ».
Rachidi Mabandu