La ligue de la Zone Afrique pour la Défense des Enfants et Élèves (LIZADEEL) dénonce la manipulation des chefs des Confessions religieuses par l’Union Européenne. Selon son président Joseph Gode Kayembe qui condamne la prise de position de ceux qui doivent gérer la centrale électorale, cette manipulation par l’Union Européenne des chefs des Confessions religieuses qui « négocient à tout prix l’alternance au sommet de l’État en 2023 » se fait contre les intérêts de la République.
« (…) Tous ces chefs des Confessions religieuses sont manipulés par l’Union Européenne à qui ils ont promis l’alternance en 2023 au sommet de l’État. Ils sont manipulés contre les intérêts de la RDC. De tout le temps, ce pays a été géré par l’occident. Quand ces fameux chefs des Confessions religieuses disent à haute voix que les élections de 2023 doivent aboutir à une alternance, c’est puisqu’ils savent que Félix Tshisekedi est indépendant et que son pouvoir n’émane pas de l’occident qui a nommé Kasa-Vubu, Mobutu, Joseph Kabila et ont tué Laurent-Desiré Kabila étant arrivé au pouvoir de lui-même », explique t-il dans un échange avec la presse ce mardi 27 juillet.
À lui d’ajouter, « nous avons des gens qui se disent des religieux mais qui ne le sont pas du tout. Ils dépendent surtout de l’occident en imposant l’opinion de celui-ci dans notre pays. Ils sont préoccupés par ce qu’ils doivent faire avec l’occident ».
À l’écouter, « depuis 1960, le Congo n’a jamais eu un Président patriote (…) Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir un patriote à la tête du pays. Mais les religieux sont manipulés par l’UE pour obtenir l’alternance en 2023 et le remplacer par un étranger qui va continuer à perpétuer la philosophie de l’occident celle de vendre ce pays comme Mobutu et Joseph Kabila l’ont fait ».
« Aujourd’hui Tshisekedi se retrouve en difficulté parce que la plupart de carrières sont vendues et les contrats de vente sont garantis au niveau international. Comment s’en sortir facilement de cette réalité ? Kabila nous a placés dans cette situation très compliquée. Mais les fameux religieux ne pensent pas comment décanter cette situation. Ce qui leur préoccupe c’est l’alternance. C’est de la manipulation », regrette Joseph Gode Kayembe, président de la LIZADEEL.
Dans leur communiqué le week-end dernier, les chefs des Confessions religieuses qui ont dénoncé des menaces, pressions et intimidations dont ils seraient victimes, avaient également émis le vœu que le processus électoral actuel dont les scrutins sont constitutionnellement prévus en 2023 débouche à une alternance au sommet de l’État, pendant que Félix Tshisekedi est candidat à sa propre succession.
Josué Mfutila