Dans une déclaration le mardi 27 juillet, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi) a dénoncé, mais aussi condamné la position prise par des représentants des confessions religieuses, qui impose l’alternance au sommet de l’Etat en 2023.
» UDDPS/Tshisekedi dénonce et condamne la dangereuse prise de position des représentants des confessions religieuses, qui dans leur communiqué du 23 juillet, se sont résolus manifestement par le truchement de leur candidat futur président de la CENI, à la mise en place d’un processus électoral qui devrait obligatoirement imposer l’alternance au pouvoir en 2023″, lit-on dans ce document transmis à ACTU7.CD.
Pour le parti du sphinx de Limete, cette position constitue, d’abord un éloignement par rapport à l’objet de leur mandat consistant à proposer un ou des candidats présidents de la CENI à entériner par l’Assemblée nationale et, ensuite, une usurpation du droit du peuple souverain à se choisir ses propres dirigeants, en même temps qu’un déni du droit constitutionnel d’un président en plein mandat de briguer un second mandat selon l’article 70 de la constitution.
Cependant, dans cette déclaration l’UDPS/Tshisekedi appelle le souverain primaire à rester vigilant et jaloux de son droit d’avoir un processus électoral lui permettant « d’exercer son libre choix sans le diktat de quelques gourous spirituels à la solde de certains milieux financiers facilement identifiables ».
Dans leur communiqué datant du 23 juillet, les représentants des confessions religieuses, ont signifié que les prochaines élections doivent être bien organisées pour garantir l’alternance Démocratiques au sommet de l’Etat.
José Muyaya