Les 8 confessions religieuses se retrouvent à nouveau ce vendredi 30 juillet 2021 au Centre Interdiocesain, siège de la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo) pour renégocier la présidence de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), après les premières assises de mardi dernier qui ont accouché d’une souris. Les chefs des Confessions religieuses dont les églises catholique et protestante, l’église de réveil du Congo, l’armée du salut, les indépendantistes, les musulmans, l’église orthodoxe, les Kimbanguistes vont devoir mettre à profit le délai de 48 heures qui expire ce vendredi à minuit pour présenter le successeur de Corneille Nangaa que fera le réel unanimité.
Des sources à la CENCO renseignent que le quorum est déjà atteint. L’abbé Nshole vient d’arriver, les six confessions sont dans la salle. Restent les protestants et le président de la CENCO, Monseigneur Utembi.
Mais le contexte dans lequel ces assises de dernière chance se déroulent semble être compliqué. Les 6 confessions religieuses qui ont adopté la candidature de Denis Kadima contre qui la CENCO et l’ECC se liguent se seraient rencontrées jeudi soir pour « élaborer des stratégies pour contrer le tandem CENCO-ECC qui reprochent à Denis Kadima ses accointances avec le pouvoir en place ».
De leur côté, celles (les confessions religieuses) qui portent la candidature de Cyril Ebokoto envisagent écarter les candidatures à problème enfin de repartir à zéro.
« La proposition par Mgr MarcelUtembi d’écarter les deux derniers candidats déjà évalués, à cause des griefs, s’accompagne heureusement avec la possibilité qu’a chaque confession religieuse de pouvoir présenter un autre candidat. Très important! », apprend ACTU7.CD des sources proches de l’ECC.
Cette stratégie de l’église catholique vise « l’indépendance de la CENI et le respect des critères éthiques imposés aux Chefs spirituels de procéder autrement ».
« D’où la proposition du Mgr Marcel Utembi d’écarter les deux derniers candidats déjà évalués à cause des griefs formulés contre eux », soutient l’ECC.
Dans les quartiers généraux des partis politiques, des voix se multiplient pour appeler à un large consensus. l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), le Front Commun pour le Congo branche opposition, notamment, qui attendent ce consensus dans le choix du futur candidat président de la CENI, soutiennent que cela va de la crédibilité, de l’indépendance des élections de 2023.
Josué Mfutila