Au cours d’un point de presse le lundi 2 Août à Kinshasa, le secrétaire général de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), l’abbé Donatien N’Shole a condamné les actes de violence et les injures proférées par un groupe des jeunes le dimanche 1er Août, devant l’archevêché et contre l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Ambongo.
» LA CENCO condamne fermement ces actes de violence inadmissibles qui sont une grave atteinte à la liberté religieuse et d’expression, mais aussi une entorse à la démocratie. C’est un grand recul sur le chemin de l’Etat de droit auquel aspire le peuple congolais », a-t-il déclaré.
Dans cette allure, l’abbé N’Shole, secrétaire général de cette plateforme religieuse, se demande pourquoi s’en prendre à la CENCO quand elle prêche la cohésion nationale? Pourquoi l’attaquer quand elle défend l’indépendance de la commission électorale nationale Indépendante ? Pourtant, selon lui, la CENCO ne fait qu’accomplir sa mission prophétique dans la recherche du bien-être du peuple congolais.
Face à cette situation, la CENCO a demandé aux fidèles catholiques et aux défenseurs de la démocratie de ne pas réagir violemment. Car dit-il, « la violence est une arme de ceux qui manquent les arguments dans un débat démocratique et citoyen. Et elle tue la démocratie qu’elle remplace par la dictature ».
Enfin, conformément à la doctrine sociale de l’Eglise, la CENCO réitère son engagement à poursuivre l’accompagnement du peuple congolais dans la consolidation de la démocratie et l’amélioration de ses conditions de vie.
Le dimanche 1er Août, un groupe des jeunes non identifiés ont manifesté davant l’archevêché de l’église catholique et la résidence de l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, l’indexant d’être à la base du blocage au niveau de la désignation du candidat de la commission électorale nationale Indépendante (CENI).
José Muyaya