Divergences autour de la désignation du président de la CENI : Les six Confessions religieuses devant la presse ce mardi

 

Ce sera un véritable jeu de ping-pong entre les chefs religieux. Sauf changement de dernière minute, les six Confessions religieuses (l’Église de Réveil du Congo, la Communauté Islamique du Congo, l’Eglise orthodoxe, l’armée du salut, l’Eglise de Jésus-Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu et les indépendantistes) seront devant la presse ce mardi 03 août 2021 au siège de la CIME, apprend ACTU7.CD des sources dignes de foi.

À la Commission d’intégrité et de Médiation Électorale, ces six Confessions religieuses qui ont parvenu à désigner un candidat futur président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) et un autre candidat membre de la plénière, derrière le dos de la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo) et de l’ECC (Église du Christ au Congo) ont prévu de répliquer à la sortie médiatique effectuée par l’abbé Donatien Nshole et le Pasteur Éric N’senga sur la triste expérience de désignation du successeur de Corneille Nangaa, émaillée des divergences profondes.

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Si pour les six Confessions religieuses, il faut avancer avec le procès-verbal déposé au bureau de l’Assemblée Nationale, « l’ECC et la CENCO ayant refusé de passer au vote pour des raisons connues d’elles-même », le tandem qui s’oppose à la candidature de Denis Kadima soutient que la communication se passe entre le président de la chambre basse du parlement et celui des Confessions religieuses, le seul à engager la plateforme auprès des tiers.


Éric N’senga et Donatien Nshole attestent que l’unique document qui sera pris en compte est le rapport de crise qui comporte la signature de toutes les Confessions religieuses plutôt que « le rapport déposé par les six ».

Pendant ce temps, les parties prenantes à la déclaration de la CIME accusent le tendem CENCO-ECC de vouloir bloquer la machine en imposant leur candidat, en dépit de la proposition leur faite d’écarter les candidats à problème.

« Nous ne sommes pas prêts pour le glissement et nous voulons que les élections se tiennent en 2023 », avait soutenu Dodo Kamba qui conduit la congrégation de six Confessions religieuses hostiles à la position de la CENCO et de l’ECC.

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Josué Mfutila

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