Le conseil national de la jeunesse de la société civile environnementale de la République Démocratique du Congo (RDC), demande au vice-premier ministre et ministre de l’environnement Éva Bazaiba d’annuler l’arrêté interministériel du 2 juillet 2020, portant fixation des taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministre de l’Environnement et Développement Durable en matière de faune et flore, publié dans le journal officiel en 2020 par le ministère en charge de l’Environnement et Développement Durable sous la commande des ministres Claude Nyamugabo et celui de finances.
Des demarches sont entreprises pourque cet arrêt soit annulé. Ce qui explique la tenue d’un point de presse mardi 03 juillet dernier devant le club de résidants à l’université de Kinshasa (UNIKIN), pour solliciter auprès d’Eve Bazaiba d’abroger cet arrêté qui sème les confusions au sein des organisations environnementales.
Bertin Mbuya Kitebi, président du conseil national de la jeunesse de la société civile environnementale en RDC, a fait savoir que plusieurs démarches sont en cours pour obtenir gain de cause afin de sauver le secteur environnemental qui depuis un temps est menacé.
» Après analyse de cet arrêté, nous avons compris dans l’esprit un sens de non durabilité dans la gestion de la biodiversité en RDC et une manière de faciliter dans les jours qui viennent le braconnage et le commerce illicite des espèces totalement protégées qui sont menacées », a déclaré Bertin Mbuya Kitebi devant la presse.
Ces jeunes « très engagés dans le souci d’accompagner le gouvernement et protéger le secteur environnemental », s’activent au cas où cet arrêté n’est pas abroger, à initier des manifestations de grande envergure pour sauver la faune et la flore.
Jérémie Ngunga Léman