Dans une déclaration le samedi 14 août, le Front Commun pour le Congo (FCC) dit n’avoir pas délégué quelq’un à la commission paritaire qui traite les dossiers des candidatures de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). À lire cette déclaration dont une copie est parvenue à ACTU7.CD, le FCC ajoute qu’il ne se sentira pas concerner par des conclusions qui sortiront de ces travaux.
« Le FCC réaffirme qu’il n’a délégué personne à la structure de l’Union sacrée indûment baptisée commission paritaire. En conséquence, il ne se sentira pas concerner si un ou plusieurs de ses membres, par une démarche individuelle et manifestement illégale, viendraient à se retrouver en son sein, moins encore par les conclusions du travail de cette prétendue commission paritaire », peut-on lire dans ce document.
Le FCC condamne mais aussi dénonce tout particulièrement, « les manoeuvres aussi immorales qu’illègales du président de l’Assemblée Mboso N’kodia qui, fidèle aux pratiques qui ont permis de mettre artificiellement en place la majorité parlementaire actuelle, tente depuis quelques jours, de débaucher nos membres en leur offrant des postes réservés à l’opposition aussi bien dans la commission paritaire qu’au sein de la CENI ».
La plateforme de Joseph Kabila précise, par ailleurs que quand bien-même les processus électoraux antérieurs ont connu l’absence de participation des certaines formations politiques, les règles régissant la mise en place de la commission électorale ont été scrupuleusement respectées.
Pour le FCC, au regard de loi, seules les structures officielles de l’opposition institutionnelle sont habilitées à désigner des membres au sein de la commission paritaire.
« (…) Autre désignation qui ne viendrait pas officiellement de ses structures est illégale », indique le FCC dans sa déclaration.
Réitérant sa position de fond, à savoir, « qu’un consensus général des parties prenantes, sur les questions électorales essentielles », le FCC a signifié que cela reste l’unique voie vers un processus électoral apaisé et susceptible de respecter les délais constitutionnels. À l’en croire, toute autre approche « a pour seul et véritable motivation le glissement et partant, la prolongation, sans la caution du peuple souverain, d’un pouvoir qui s’affirme chaque jour comme une nouvelle dictature ».
La commission paritaire mise en place par le bureau de l’Assemblée Nationale a procédé samedi 14 août, au traitement des dossiers de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Convoquées à ces assises, 6 Confessions religieuses, ont répondu à ce rendez-vous, en l’absence de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église p
Protestante du Congo (ECC).
José Muyaya