Lors d’un échange avec les membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) le dimanche 15 août 2021, la Ministre nationale des Mines Antoinette N’Samba Kalambayi s’est dite « choquée » par des agissements désastreux perpétrés dans le secteur minier par des expatriés qui exploitent illicitement et illégalement les minerais du pays dans différentes forêts.
A en croire la patronne des mines, la dénonciation de ces manœuvres est l’apanage de la société civile, les représentants de la FEC, mais aussi des institutions de la RDC.
» (…) Vous avez aussi ce devoir-là, comme vous venez déjà de le dénoncer, c’est-à-dire nous accompagner dans cette lutte parce que le Congo aux Congolais. Nous ne défendons pas aux étrangers à pouvoir venir exploiter, investir dans notre pays, mais tout doit se faire dans le respect des normes établies en République Démocratique du Congo », a-t-elle interpellé.
Au cours de ce face à face, la Ministre Antoinette N’Samba Kalambayi a révélé que plusieurs de ces étrangers s’infiltrent en clandestinité dans la forêt équatoriale en RDC « pour exploiter des minérais de façon cavalière » et imposent aussi leur loi.
« Je suis Ministre des Mines, mais je ne vois pas leur dossier. Voilà pourquoi j’avais pris l’engagement d’aller dans nos provinces pour palper là ou réside le défi « , souligne-t-elle.
Et pour elle d’ajouter : « S’il vous plaît dénoncez ! Ces gens-là ne peuvent pas venir exploiter via coopérative minière. Donc les coopératives minières exploitent artisanalement. Et, dans des zones d’exploitation artisanale, un étranger ne peut pas mettre ses pieds dessus. Vous voulez chercher vos partenaires, qu’ils vous financent, lorsque vous allez à la banque pour un crédit bancaire, vous signez un accord, il y a un échéancier, la banque ne vient pas sur les sites miniers ou dans la zone d’exploitation artisanale pour vous accompagner, il attend le délai de l’échéancier pour que vous commencez à ponctionner de ce que vous devez à la banque. Vous devez fonctionner de la même façon : pas de chinois, pas de brésiliens parce que j’ai appris qu’ils étaient dans des sites et à Kinshasa, le service de migration n’est même pas au courant, l’on arrive pas à comprendre comment ces derniers arrivent et en possession des cartes de retombe minière, donc c’est un cercle vitieux. Nous demandons à la population de ne pas se faire justice étant donné que nous sommes dans l’État de droit ».
Stupéfaite des actes ignobles, la Warrior du Gouvernement attire l’attention de la population d’informer au moment opportun les services spécialisés du ministère des mines, le Gouverneur de province qui est le représentant du Chef de l’État par différents canal, entre autre internet, réseaux sociaux en vue de trouver des solutions idoines.
Cellcom