Cette nouvelle sort un peu de l’ordinaire pour ceux qui observent de très près l’actualité africaine, marquée par des contestations lors de la publication des résultats des élections, mais surtout le refus de certains Chefs d’État de laisser le fauteuil même en cas d’échec aux batailles électorales.
En Zambie, Edgar Chagwa Lungu, au pouvoir depuis 2015, a été battu à plate couture à la présidentielle de jeudi 12 août dernier face à son opposant Hakainde Hichilema avec un écart de près d’un million de voix. Le président sortant n’en a pas fait un problème du tout. Changwa Lungu a même félicité son challenger.
« Je me conformerai aux dispositions constitutionnelles pour une transition pacifique du pouvoir. Je voudrais donc féliciter mon frère, le président élu, Son Excellence Monsieur Hakainde Hichilema pour être devenu le 7e président de la républicain », a-t-il déclaré le lundi lors d’un discours à la télévision nationale.
Après ce discours, le pays doit s’attendre donc à vivre la troisième transition pacifique du pouvoir dans son histoire.
« Le changement est là », voilà le message lancé par le Président élu qu’on appelle « HH » dès sa première prise de parole en tant que Président de la République. Arrêté quinze (15) fois alors qu’opposant, le nouveau patron de la Zambie qualifie de « brutale » le régime passé et promet de ne pas faire la même chose, « sinon en quoi nous serons différents d’eux ? ».
Parmi ces défis majeurs, celui qui a été six (6) fois candidat président affirme vouloir redresser l’économie du pays, frappée par une inflation qui ne dit pas son nom.
Patrick Nguwo