La marche convoquée par LAMUKA/Fayulu pour dire « non au glissement en 2023, non à une CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) politisée et oui au respect de la constitution » se déroule à Kinshasa contre la volonté du Gouverneur Gentiny Ngobila qui évoque des raisons liées aux instructions de l’autorité suprême et aux restrictions édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour lutter contre la COVID-19.
À Lubumbashi par contre, Jean-Claude Katende, défenseur des droits de l’homme alerte que tous les coins névralgiques de la ville sont gardés par les militaires de la garde républicaine avec des armés à feu pour empêcher la marche de LAMUKA et autres.
« On se croirait à l’époque de Kabila. Envoyer l’armée contre les citoyens, inacceptable sous Fatshi », déplore Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO (Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme) dans un message consulté par ACTU7.CD.
Cette marche pour exiger « la dépolitisation de la CENI » a été interdite à Goma et dans d’autres villes du pays. À Kinshasa, des altercations entre les manifestants et la Police ont eu lieu. Des manifestants sont dispersés à coups de gaz lacrymogènes, d’autres tabassés, plusieurs biens volés, la presse a même été visée avec l’arrestation du correspondant de RFI (Radio France Internationale), Patient Ligodi.
Josué Mfutila