Face à la recrudescence du phénomène sextape, le conseil national de la jeunesse décrète le mois d’octobre, « mois de la jeune fille » pour contrer la dépravation des mœurs

 

Le mois d’octobre est décrété mois de la jeune fille par le conseil national de la jeunesse. Giannelli Mavungu, chargée du genre au sein de cette institution de la jeunesse l’a fait savoir à ACTU7.CD. Dans un entretien, elle justifie cette décision par le fait que c’est durant ce mois d’octobre qu’est célébré la journée internationale de la jeune fille, à travers le monde.

« C’est le 11 octobre de chaque année que cette célébration a lieu. Ma voix changera mon avenir est le thème retenu par le conseil national de la jeunesse pour la journée internationale de la jeune fille », a-t-elle confié au média en ligne non aligné.

Pour cette éducatrice, l’éducation des filles est le point précurseur du changement durables. Une fille qui ne va pas à l’école aura du mal à faire attendre sa voix. Elle ne pourra participer activement aux prises de décisions de la société dans laquelle elle vit.

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Ainsi, elle lance un message aux décideurs à s’impliquer pour l’instruction de la jeune fille, car dit-elle, une fille instruite peut prendre sa vie en main, grâce à plusieurs avantages qu’offre l’éducation pour les filles.

« Une jeune fille sensibilisée sur l’importance de l’éducation, veillera à ce que ses enfants aient une éducation de qualité et luttera à son tour contre les violences basée sur les genres, le travail infantile, la déscolarisation, les grossesses précoces, le mariage forcé etc..
À notre qualité de fédérateurs sur le renforcement d’accès des jeunes filles à l’éducation, nous devons aussi leur assurer une protection contre les agressions physiques et sexuelles », propose t-elle.

Et de renchérir, « nous sollicitons l’implication du gouvernement de la République dans ce lancement du mois de la jeune fille, car nous savons que la politique est un instrument puissant, qui nous aidera à attirer l’attention des autorités établies dont les ministères sectoriels ayant un lien avec le respect des droits de la jeune fille notamment l’EPST (enseignement primaire, secondaire et technique), la formation professionnelle et artisanale, la santé, les affaires sociales, les actions humanitaires, de la communauté nationale, des acteurs et parties prenantes sur l’importance de l’éducation de la jeune fille ».

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La chargée du genre au conseil national de la jeunesse appelle tous ces actes, durant cette sensibilisation, à redoubler d’efforts et adapter une approche globale de l’inégalité des sexes et de l’autonomisation des filles et des femmes. Mais aussi d’interpeller tous les acteurs oeuvrant dans les domaines de la protection et promotion de l’enfant sur leurs responsabilités afin d’épargner les enfants dans la dépavration des mœurs.

« N’oublions pas non plus notre devoir des parents est de protéger nos enfants face à ce phénomène de sextape », conclut Giannelli Mavungu.

Josué Mfutila

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