Le service courrier du président de l’Assemblée Nationale a enregistré ce mardi 05 octobre une correspondance importante portant object transmission question d’actualité. L’expéditeur de la lettre, le Député national Bertin Mubonzi justifie sa décision par un faisceau d’informations faisant état de l’implication de certains politiques dans l’insécurité qui sévit dans l’Est notamment au Nord-Kivu et l’ituri.
Il s’agit de la déclaration du président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso qui appelait en son temps les élus et politiques de quitter les groupes armés.
Au regard du développement de la situation sur le terrain militaire, le gouverneur militaire du Nord-Kivu à travers son porte parole est récemment revenu à la charge pour dénoncer l’implication des politiques dans la guerre qui sévit dans la partie orientale du pays.
« Je suis venu pour déposer une question d’actualité adressée à Madame la Ministre d’État, Ministre de la justice en rapport avec des agissements de certains politiques qui seraient en train d’alimenter l’insécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré.
À lui de poursuivre, « le porte parole du gouvernement militaire du Nord-Kivu venait de déclarer de manière très claire qu’il ya des rapports concrets envoyés à la hiérarchie. Il est temps de savoir clairement les actes pris par la patronne du portefeuille de la justice en tenant compte de ces informations. Qui sont ces politiques qui sont en train d’alimenter l’insécurité dans l’Est de la République? Sinon qu’attend la justice pour identifier tous ces politiques pour qu’ils soient traduits en justice et subir la rigueur de la loi?, s’interroge le patron de la commission défense et sécurité de la chambre basse du parlement.
Bertin Mubonzi a conduit durant près de 3 semaines les travaux d’évaluation de la décision portant état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Au cours de ces assises, la commission défense et sécurité de l’Assemblée Nationale a entendu tous les ministres dont les attributions se rapportent à cette mesure sécuritaire, au nombre duquel la Ministre d’État à la justice, Rose Mutombo.
Josué Mfutila