Christophe Mboso et Mike Hammer ont eu des échanges le mardi 5 octobre. Le président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) a invité l’ambassadeur des États-Unis en RDC pour lui informer du blocage du processus de désignation des membres notamment et surtout du futur président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Partenaire privilégié de la RDC dans plusieurs domaines notamment politique, les États-Unis, à travers son diplomate, estiment qu’un consensus entre confessions religieuses est toujours souhaité. Mais dans le fait, les chefs religieux ne s’accordent toujours pas sur le candidat devant gérer la Centrale électorale. Le candidat choisi par les six Confessions religieuses ne convainc pas l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC).
Après l’échec de la dernière rencontre au Centre Interdiocésain le samedi dernier, les six confessions religieuses ont déposé leur procès verbal au bureau de l’Assemblée Nationale. Dodo Kamba a, pour ce faire, appelé les députés nationaux à recourir à leur sagesse pour entériner le candidat de leur choix. 24 heures après, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a écrit à Mboso lui faisant part du manque d’un consensus malgré le nouveau délai de 72 heures accordé aux Confessions religieuses pour renforcer la cohésion.
Malgré ce manque de consensus entre les Confessions religieuses au sujet des animateurs de la CENI, l’ambassadeur Mike Hammer a fait part à Christophe Mboso du souci de son pays à voir la RDC tenir les élections en 2023.
Rachidi Mabandu