CENI : Le couple CENCO-ECC demande au « peuple de chercher sa souveraineté en barrant légalement la route à toute tentative de prise en otage du processus électoral par qui que ce soit »

 

Les élections générales en République Démocratique du Congo (RDC) prévues constitutionnellement en 2023 s’annoncent mal. Son processus connait déjà plusieurs embuches. Si la triste expérience de désignation de Ronsard Malonda, à la tête de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) peut appartenir au passé, les observateurs avertis savent que les divergences sont loin de finir.

Les Confessions, huit (8) au total, à qui la loi donne le droit de choisir le président de la CENI et un membre de la plénière sont divisées, comme à l’époque de Malonda, à la candidature de Denis Kadima.

Le groupe de 6 (Église de Réveil du Congo, Kimbanguiste, Indépendantistes, armée du salut, Musulmans, orthodoxes) accuse le groupe de 2 (CENCO-ECC) d’avoir un autre agenda que les élections de 2023.


Contre la désignation du candidat du groupe de 6, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo et l’Église Christ au Congo multiplient des appels.

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Dans un point de presse conjoint ce jeudi 07 octobre à Kinshasa, le groupe de 2, conscient de l’enlisement du processus de désignation du président de la CENI, demande au « peuple congolais de chercher sa souveraineté en barrant légalement la route à toutes les tentatives de prendre en otage le processus électoral par qui que ce soit ».

Pour l’ECC et la CENCO, la candidature de Denis Kadima est entachée de « corruption, menaces et pression sur les chefs religieux et son rapprochement avec un camp politique ».

Josué Mfutila

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