Koffi Olomide jugé en appel pour « agressions sexuelles et séquestration » de quatre de ses anciennes danseuses en France

 

Koffi Olomide a été jugé en appel, le lundi 25 octobre, en France pour agressions sexuelles sur quatre de ses danseuses. L’artiste Congolais est accusé des faits d’agressions sexuelles et aurait séquestré quatre de ses anciennes danseuses entre 2002 et 2006 dans un pavillon francilien lors de ses tournées en France, annonce une dépêche de l’AFP (Agence France Presse).

Le musicien conteste ces accusations. En première instance, rappelle la source, le Tribunal de Nanterre l’avait condamné, en mars 2019, à deux ans de Prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur l’une des jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits. Le ministère public, qui avait requis sept ans d’emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation.

Koffi Olomide avait été relaxé des poursuites concernant les trois autres danseuses. Deux hommes, présentés par l’accusation comme des hommes de main, poursuivis pour complicités et relaxés à Nanterre, doivent également être réjugés, précise l’AFP.


Koffi Olomidé, poursuit l’agence française, ne s’était pas présenté à son procès ni, préalablement, à deux rendez-vous lors de l’instruction, provoquant l’émission d’un mandat d’arrêt. Sollicité par l’AFP, l’avocat du prévenu, Me Emmanuel Marsigny, n’a pas souhaité s’exprimer sur la présence ou non de son client lors de cette prochaine audience, prévue lundi 25 octobre à 15 heures, heure de Kinshasa. Le jugement sera mis en délibéré à une date ultérieure.

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Le procès en première instance s’était tenu à huis clos. Ce ne sera pas le cas cette fois-ci, les parties civiles n’en ayant pas fait la demande. Ces dernières « comptent sur la présence de Koffi » après une instruction dans laquelle il s’est « largement soustrait à la justice », a indiqué à l’AFP Me David Desgranges, qui défend trois des quatre danseuses.

Rachidi Mabandu

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