COP26 : Félix Tshisekedi appelle les pays pollueurs à mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat

Plusieurs Chefs d’État et de gouvernement participent depuis lundi 1er novembre à Glasgow, à la 26è conférence des parties sur le climat.

L’enjeu étant de taille, ces Chefs d’État et de gouvernement réfléchissent pour trouver des solutions à l’épineux problème mondial de réchauffement climatique découlant des effets néfastes à travers le monde.

Occasion pour le Chef de l’État de la République Démocratique du Congo (RDC) d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le danger que court la planète.


« (…) Notre planète est l’objet, à chaque instant, de mutations profondes aux conséquences et répercussions importantes qui impactent négativement notre capacité à répondre au défi du changement climatique. En effet, aucune seconde, ni minute ne s’écoule sans que nos
régions ne subissent graduellement les effets de ces mutations. Malheureusement, notre accoutumance aux discours et autres statistiques alarmantes, sans réel agissement de notre part, nous mène inexorablement à
notre perte », a-t-il déploré dans son discours du mardi 02 novembre.

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Félix Tshisekedi qui a aussi parlé au nom de l’Afrique dont il est le porte-voix affirme que cette conférence constitue une opportunité pour les dirigeants de mettre fin « à nos tergiversations et renforcer nos engagements pour la mise en œuvre effective de l’Accord de Paris ».

« Le réchauffement de la
planète selon plusieurs études crédibles, est en hausse, entre 4 et 5°C de la température globale, loin des 2°C prévus par l’Accord de Paris. Nos discussions devraient, dès lors, se focaliser sur la décarbonation de
l’économie mondiale et la nécessité de soutenir davantage les pays
vulnérables, en particulier ceux d’Afrique, d’Asie ou encore les pays
insulaires, à s’adapter aux impacts du changement climatique », a ajouté le Président en exercice de l’Union Africaine.

Selon lui, la préservation de la planète ne pourra, en réalité, se matérialiser « sans pour autant que nous ne fassions preuve de vérité dans la responsabilité »

« L’Afrique qui n’émet que très peu de gaz à effet de serre, se voit être l’un des continents les plus vulnérables face à ces
changements, compte-tenu des données climatiques préexistantes, mais
également, des réalités socioéconomiques et politiques qui la transcendent. (…) Force est de constater que notre continent ne reçoit pas, en retour de cette contribution, une compensation juste et proportionnelle », plaide t-il.

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Félix Tshisekedi rappelle à cet effet aux parties prenantes à cette conférence l’application de l’article 9 de l’Accord de Paris sur le climat qui concrétise la volonté des pays les plus pollueurs à accorder de l’aide, à travers le fonds vert, aux pays les plus vulnérables aux gaz à effet de serre dont la RDC.

Josué Mfutila

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