À Glasgow où se tient depuis le lundi 1er novembre, la 26è conférence des Nations-Unies sur le climat (COP26), Félix Tshisekedi a présenté la RDC comme, pays solution « à l’épineux problème mondial de réchauffement climatique ».
Dans son discours devant une centaine de Chefs d’État et de gouvernement, Félix Tshisekedi qui a venté les potentialités de son pays, affirme que la République Démocratique du Congo porte une grande ambition dans la régulation
climatique
« La RDC, pays situé en plein cœur de l’Afrique
et qui abrite la seconde plus grande forêt au monde se trouve être en cette année, le porte-voix de tout un continent pour des assises d’une si grande importance. Avec tous ses atouts et son rôle naturel charnière, la RDC porte une grande ambition dans la régulation climatique », a dit le Président Tshisekedi.
À lui d’ajouter, « avec ses tourbières et son massif forestier, elle fournit à l’humanité un immense service de séquestration de gaz carbonique et contribue à limiter
l’augmentation de la température planétaire.
Ses ressources énergétiques ainsi que ses minerais stratégiques essentiels
dans le développement de techniques, outils et procédés visant à réduire l’impact carbone de même que la pollution au niveau planétaire positionne naturellement, mon pays, comme solution ».
Dans son speech, Tshisekedi a insisté sur l’application de l’Accord de Paris sur le climat.
« Il s’agit, pour nous, de concilier cet engagement à nos efforts de lutte contre la pauvreté au profit de nos populations, particulièrement aux communautés locales et aux peuples autochtones. C’est, en l’occurrence, dans cette perspective que mon pays a actualisé sa
contribution déterminée à l’échelle nationale », a-t-il renchéri.
En clair, l’Accord de Paris garantit des compensations que les pays industrialisés doivent aux pays vulnérables pour soutenir leurs efforts de conservation.
« L’Afrique et la RDC recommandent vivement l’application effective de l’Article 9 de l’Accord de Paris aux termes duquel,
les pays développés fournissent des ressources financières adéquates pour
assister les pays en développement à mettre en œuvre leurs programmes
d’adaptation et d’atténuation. À ce propos, il est nécessaire de soutenir les
programmes d’adaptation de l’Union africaine tels que l’Accélération de
l’Adaptation en Afrique (AAA) et le Plan de Relance Verte de l’Afrique », a-t-il conclu.
Josué Mfutila