Quatre (4) ans après les troubles intervenus dans l’espace Kasaï suite à l’insurrection causée par le mouvement Kamuina Nsapu, la paix n’est toujours pas complétement rétablie dans tous les coins de la province, partant de ses territoires.
Pour cette raison, l’ONG Réseaux des Associations pour la défense de Droits de l’Homme au Kasaï (RAPRODHOK) s’est lancée dans la prédication de la paix et la cohésion sociale entre communautés de différents territoires du Kasaï.
Après Luebo, Ilebo dans le secteur de Sud-Banga, cette structure de défense et promotion des droits de l’homme a achevé sa mission dans le territoire de Tshikapa à Kamonia, où elle a tenu plusieurs activités de rapprochement, tendant à rétablir la paix dans la région.
Pour Alain Nkashama, le directeur exécutif du RAPRODHOK, « ceci rentre dans le cadre du projet SSKAT (Spontaneous Surrenders in the Kasais and Tanganyika, traduisez Redditions spontanées au Kasaï et au Tanganyika) qui prévoit les activités de rapprochement communautaire et la sensibilisation à la culture de la paix, la cohésion sociale et la justice transitionnelle, dans les territoires de Luebo, Ilebo et Tshikapa-Kamonia, sous financement du Fond de Nations Unies pour la Consolidation de la Paix, avec un partenariat technique de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
Elle est passée par l’organisation du festival avec la danse traditionnelle, le jeux concours aux élèves et le Football pour les sportifs, d’où les équipements ont été remis à douze (12) équipes.
Diaris Kindalo, à Tshikapa