L’ONG Binadam en action, partisane de la société civile, dit soutenir le discours du Chef de l’État prononcé lors de son passage à Tshikapa, chef-lieu du Kasaï, dans le volet « violences faites à la jeune fille et le mariage precose ».
Sa coordinatrice nationale Jully Ochano souhaite tout de même que cela ne se limite pas en parole, mais qu’il soit traduit par des actes, car le Gouvernement « laisse la charge aux structures et ONG, à la place de s’investir dans la matière ».
« Nous soutenons l’implication du Chef de l’État dans la lutte contre le mariage précoce et les violences faites à la femme, c’est une pratique que nous avons toujours découragée. Mais la chose la plus importante, c’est de voir, au niveau du pouvoir législatif provincial et de l’Exécutif, combien des lois et édits proposés, et vulgarisés dans ce domaine. C’est ce qui laisse en ignorance les bourreaux, et les victimes de ces violences dans la méconnaissance de leurs droits », regrette-t-elle.
Elle a cependant dit « espérer d’une suite favorable de la part du Président de la République, Félix Tshisekedi » pour lutter contre ce fléau qui gagraine l’espace Kasaï.
Pour rappel, dans son meeting à Tshikapa au kasaï le 03 janvier dernier, le Président Félix Tshisekedi avait pris l’engagement de s’impliquer dans la lutte contre les violences sexuelles et mariages précoces dont sont victimes les jeunes.
« Il ne faut pas marier la jeune fille par force, le mariage précoce ne produit jamais de bons résultats. Donnons le temps à nos filles pour l’éducation », a martelé le président.
Pour lui, « la gratuité de l’enseignement dans le pays n’est pas uniquement pour les garçons, mais aussi pour les jeunes filles, car le pays appartient à nous tous ».
Plusieurs cas de violences de toute sorte sont enregistrés dans la province du Kasaï.
Diaris Kindalo, à Tshikapa