Les activités scolaires n’ont toujours pas repris dans les groupements Bangole, Mambebe et Makeke, dans la chefferie de Babila Babombi, au sud du territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri.
D’après un enseignant contacté depuis la cité de Makeke, à une centaine de kilomètres de Mambasa, ce lundi 10 janvier 2022, seuls quelques enseignants et élèves finalistes se sont présentés dans leurs écoles respectives. Ils ont été obligés de retourner quelques heures après.
Cette même situation a été observée dans les villages voisins de Njiapanda, Bella, Lukaya, Makumo et Ngaka. Ces villages sont toujours vidés de leurs habitants.
À Biakato, les activités scolaires ont repris à près de 90 %, renseignent plusieurs sources locales contactées par ACTU7.CD.
L’inspecteur chef de Pool Secondaire de la sous-division de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) Mambasa 2, reconnaît cette situation. Gédéon Kasereka Machozi indique avoir encouragé, la semaine dernière, les responsables scolaires de ces régions de reprendre les activités scolaires dès ce lundi 10 janvier 2022.
Samedi 8 janvier 2022, la société civile de la chefferie de Babila Babombi, reconnaissant une « évolution notable » de la sécurité dans la zone, avait appelé l’armée à « redoubler d’efforts pour la reprise immédiate des activités scolaires ».
Entre octobre et décembre 2021, les groupements Makeke, Mambembe et Bangole, dans le sud du territoire de Mambasa, ont été secoués par une série d’attaques rebelles attribuées aussi bien aux combattants ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF) qu’aux miliciens Maï-Maï locaux. Des milliers d’habitants ont été obligés de fuir leurs villages.
Andy Kambale Matuku, à Mambasa