Médias : Géorges Kapiamba pour la trêve du phénomène « moutons noirs » et une presse « responsable »

 

Toutes les énergies doivent être concentrées pour déraciner les épines qui poussent aux côtés des roses, dans la sphère médiatique en République Démocratique du Congo (RDC). « Moutons noirs », un phénomène qui doit carrément disparaître dans la presse au cours de cette année 2022. Ce point de vue est de Géorges Kapiamba, président national de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ).

Au cours d’une cérémonie d’échange des voeux avec la presse et les ONGDH (Organisations Non Gouvernementales des Droits de l’Homme) ce lundi 31 janvier 2022 à Show buzz dans la commune de la Gombe, ce juriste dit avoir recensé, avec son équipe, « des égarement de certains professionnels des médias qui ont décidé (…) de s’affranchir de toutes les exigences déontologiques et éthiques » du métier du journalisme.

« En effet, principalement dans les réseaux sociaux et sous-couvert d’une approche biaisée de la liberté de la presse, ces “moutons noirs” s’illustre dans la violation intentionnelle du principe de la présomption d’innocence ainsi que du droit à la dignité et à l’honneur de certains compatriotes », regrette-t-il avant de souhaiter que 2022 « soit une année de remise en question et d’assainissement conséquent pour que la presse joue pleinement son rôle de sentinelle de la société congolaise.

Lire aussi  Butembo : Deux morts dans un accident de route

À côté de cela, l’ACAJ a loué le travail abattu par la presse « souvent dans des conditions difficiles ». C’est pourquoi Géorges Kapiamba estime qu’ « un Gouvernement qui se fait l’adversaire de la presse crée un climat dans lequel la crainte pousse les journalistes à s’autocensurer ».

« Quand les journalistes sont menacés, agressés, censurés ou emprisonnés, la liberté d’expression de l’ensemble de la société est directement attaquée », confie-t-il.

Pour tout dire, le Ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya a organisé, tout récemment, les états généraux de son secteur « pour rétablir l’ordre dans cette profession ». Actuellement, l’heure est à l’attente de l’application des récommandations de ces assises.

Patrick Nguwo

 

Lire aussi

Les plus populaires