Le président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso a déploré l’attaque, le 28 mars 2022, des terroristes du Mouvement du 23 Mars (M23) qui ont fait incursion dans les localités de Tchanzu et Runyonyi, en territoire de Rusthuru, dans la province du Nord-Kivu.
Après s’être attaqué aux positions des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), ces rebelles ont tiré, le 29 mars, sur des hélicoptères de la MONUSCO (Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo), entraînant le décès de 8 personnes dont six casques bleus d’origine pakistanaise.
Profitant de son adresse avant d’aborder les points inscrits à l’ordre du jour de la plénière de ce mercredi 30 mars, Christophe Mboso a présenté, au nom de la représentation nationale, de vives condoléances aux Nations-Unies, au peuple pakistanais endeuillé suite à ces attaques.
« Je dénonce avec fermeté ces actes barbares d’un autre âge et exprime le soutien à nos vaillants FARDC et les encourage à poursuivre inlassablement leurs efforts afin de pacifier l’Est du pays, qui est aussi la détermination du Président Félix Tshisekedi », a dit Christophe Mboso dans sa mise au point.
Il encourage le gouvernement à tout mettre en œuvre et « doter les FARDC davantage des moyens pour faire face aux défis du terrorisme et invite les partenaires extérieurs à ménager aucun effort pour accompagner les efforts congolais dans ce sens ».
Les rebelles du M23 ont attaqué lundi 28 mars le territoire de Rutshuru paralysant ainsi les activités socio-économiques. Ces attaques qui se sont poursuivies mardi 29 mars ont coûté la vie aux paisibles citoyens et aux éléments de la MONUSCO.
Josué Mfutila