L’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo fait sensation après avoir rejeté l’offre d’une Jeep Hyundai Palisade du bureau du Sénat. Ce sénateur proche de Joseph Kabila accuse Bahati Lukuebo de mauvaise gestion de la chambre haute du parlement. Ainsi dénonce-il le gaspillage des millions de dollars qui auraient servi au financement des besoins sociaux de base. Notamment, l’achat des avions, des bus, la construction des hôpitaux, écoles, routes…
Leçon magistrale de celui qui a géré le pays sans parvenir à transformer les conditions sociales de son peuple, lance un observateur. Tel un ange porteur d’un message divin, Matata Ponyo croît convaincre en adoptant une attitude misérable. L’homme éprouve soudainement, une sorte de commisération à l’égard du naïf et chosifié peuple congolais qui l’applaudissait alors qu’il mangeait et continue de se servir au Sénat.
Les esprits avertis, ne peuvent nullement prêter le flanc aux propos de Matata dont tous connaissent le niveau de ses rapports nuageux avec Bahati Lukwebo qu’il ne cesse d’accuser de l’avoir livré à la justice pour des poursuites dans le dossier Bukanga Lonzo, coupe court un activiste membre d’un mouvement citoyen.
Selon lui, l’histoire est tenue. Dans l’une de ses interventions, l’IGF Alingete Key qualifiait pince sans rire le Senat de refuge des détourneurs. L’on se souviendra qu’Augustin Matata partage avec ses camarades kabilistes la responsabilité de la gestion calamiteuse du pays. Vouloir afficher une image pieuse pour échapper à l’ire populaire à venir, est une peine perdue.
Le peuple s’est émancipé du sommeil et prépare une raclée contre ceux qui l’on placé dans le carcan.
« Matata Ponyo n’a pas de leçons à donner ni à Bahati, ni à ses collègues sénateurs, moins encore à la population congolaise qu’il croit manipuler comme de coutume », conclut un observateur averti.
Zamenga Odimbale