Les investisseurs « sont bien conscients de la guerre » qui frappe de plein fouet la partie Est de la RDC depuis un peu plus de deux (2) décennies. C’est le coup de gueule de Faustin Luanga qui n’a visiblement pas digéré le propos tenu à Houston à Texas (États-Unis d’Amérique) affirmant qu’ « il n’y a pas guerre dans l’Est [de la RDC] ».
Pour l’ambassadeur itinérant du Chef de l’État en charge du suivi des organisations internationales, « on ne casse pas le thermomètre pour baisser la fièvre », faisant sans nul doute allusion au communiqué de la cellule de communication de l’Inspection Générale des Finances (IGF) voulant justifier cette sortie médiatique du reste remise en cause dans la sphère sociopolitique en RDC.
S’exprimant sur son compte Twitter, Fautin Luanga croit dur comme fer que la partie Est du pays a toujours de quoi séduire les opérateurs économiques désirant poser leurs valises en RDC pour les affaires.
« Par ses minerais rares et stratégiques, par sa faune, sa forêt et ses lacs, etc, l’Est demeure très attractif », écrit-il avant de demander que ses propos soient « acter » et que le pays soit « pacifié ».
Il y a quelques heures, le chef de service de l’IGF a fait une sorte de « mea culpa ». Le gendarme financier a exprimé ses « regrets » que « nos compatriotes aient été vexés ». Cependant, il continue à insister que « mes propos ont été sortis de leur contexte ».
Patrick Nguwo