En République Démocratique du Congo, la notion des alliances politiques détourne parfois les esprits jusqu’à troubler les consciences les plus tranquilles.
C’est l’occasion de le dire dans ce qui se trame entre Martin Fayulu et le camp de Joseph Kabila. Certes, en politique l’ennemi d’hier peut devenir ami demain, mais certaines conditions sont basées sur l’idéologie qui fonde les intérêts. Cette vérité a toujours été la base des révolutionnaires. C’est cela, le pilier d’une union politique sérieuse.
Revenons au cas Kabila- Fayulu sous examen pour faire remarquer que les deux personnalités se retrouvent via leurs lieutenants, lors des réunions du bloc patriotique, le FCC/ Kabila et les délégués de Lamuka proches de Fayulu avec les religieux catholiques et protestants pour peaufiner des stratégies de déstabilisation du pouvoir. Des rencontres auxquelles prennent aussi part les délégués de Katumbi.
Des signes qui ne trompent pas.
Aussi la récente déclaration de Me Arlette Odia, ancienne de la DCU (de Vidiye Tshimanga), qui a transformé son mouvement associatif en un parti politique allié à Kabila, en dit long.
L’avocate a expliqué qu’entre Fayulu et Kabila, tout se passe bien, ils sont en bon terme.
Ainsi, partant de la logique selon laquelle les intérêts unissent parfois en politique, l’on est tenté de conclure que désormais Fayulu et Kabila, hier ennemis, aujourd’hui, c’est jusqu’à la Gare.
Zamenga Odimbale