Le président de l’Assemblée provinciale du Kongo-central, Jean-Claude Vuemba n’a pas gardé silence pour rafraîchir la mémoire des autorités sur sa proposition, qui date de 2012, de choisir un jour pour célébrer toutes les activités qui marquent l’histoire congolaise, afin qu’à la place des autres dates, les congolais puissent se mettre au travail.
« En ce jour du 17 mai 2022, il est toujours curieux que cette journée soit fériée et chômée avec tout ce que nous avons vécu dans ce pays. A travers cette journée, nous avons eu même des morts, le président Laurent Désiré Kabila qui n’a jamais accepté le dictat des armées étrangères qui sont entrées chez nous, vous continuez toujours à le fêter avec en tête un général commandant en chef des forces armées congolaises un Rwandais? », s’interroge-t-il.
Et d’ajouter : « C’est pour cela vers les années 2012, j’avais proposé que nous puissions avoir un seul jour chômé et férié pour tout ce que nous avons connu à travers nos différentes actions et personnalités, afin que le Congo puisse continuer à travailler. Nous sommes à combien des jours chômés et fériés depuis le début de l’année jusqu’à ce jour? ».
Par ailleurs, le président de l’Assemblée provinciale du Kongo-central « a demandé au peuple congolais de penser à nos dix millions de morts dans l’Est, à l’Equateur, au Kongo-central, à cause de cette barbarie que certains de nos collègues ont accepté que les étrangers puissent venir nous endeuiller ».
17 mai, cette journée déclarée fériée et chômée par le gouvernement, totalise vingt-cinq (25) ans depuis la fin du pouvoir de Joseph-Désiré Mobutu, après trente-deux (32) ans de règne au pouvoir. Cette date est aussi l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), conduite par Laurent-Désiré Kabila et appuyée par les troupes rwandaises et ougandaises.
José Muyaya