Le bureau de l’Assemblée Nationale annonce la reprise ce samedi 28 mai 2022, des travaux du Congrès pour la désignation d’un nouveau juge de la Cour Constitutionnelle. Selon le rapporteur de la chambre basse du Parlement, Lembi Lubila Joseph, la séance du Congrès, suspendue ce vendredi à minuit, reprend ce samedi à 11 heures précises et invite tous les congressistes à y prendre part.
Il s’agit peut-être d’un dénouement de la situation car, faute de consensus, le parlement avait décide à l’issue de la séance du vendredi dernier, d’envoyer les deux candidats à Tshisekedi pour trancher.
Rien n’a collé entre le Sénat et l’Assemblée nationale de la RDC au sujet de la désignation du juge constitutionnel devant succéder à Polycarpe Mongulu à la Cour Constitutionnelle.
Suite aux divergences persistantes, le parlement avait levé l’option d’envoyer les noms de Mandza Andie Dieudonné et Mbonga Magalu Louis au président de la République pour trancher.
« De toutes les façons et de tout temps, ce n’est pas la première fois qu’on désigne les candidats juges, ça toujours été par consensus. Nous allons donc suivre la volonté de nos deux candidats qui ont préféré que nous puissions envoyer les deux noms au Chef de l’État, les deux noms seront transmis à son Excellence Monsieur le Président de la République » a déclaré Modeste Bahati Lukwebo, Président du congrès le vendredi 27 mai 2022.
Il s’avère important de préciser que la Cour Constitutionnelle compte actuellement 6 juges. Il s’agit de : Wasenda N’songo Corneille, Mavungu Jean-Pierre, Nkulu Kilomba, Bokona Wiipa Bondjali, Kalume Alphonsine et Kamuleta Badibanga Dieudonné.
Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l’issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte. Malheureusement, les deux chambres du parlement n’ont pas été en mesure de dégager un consensus sur le choix de leur candidat et se sont donc confiées au président de la République pour qu’il décide.
Josué Mfutila