FECOFA ou conglomérat des coopérants ? (Édito)

 

L’heure de la vérité a sonné après la chute libre des Léopards dans toutes les compétitions africaines ou internationales. La Fédération congolaise de Football Association, FECOFA, n’en a visiblement pas cure. Sinon les démissions s’en suivraient en cascade, bien que la culture est loin d’être congolaise.

Mais pourquoi cette perte de vitesse des Léopards?. Les causes sont légion. Curieusement elles ne provoquent aucun émoi dans le staff dirigeant de la FECOFA, organe chargé de gérer le football congolais.

Si l’équipe Omari Constant avait été livrée à l’ire du monde sportif jusqu’à provoquer son éviction suite à des ratés dans les équipes de football selon le niveau et sa longévité à la base de manque d’initiatives, revoici la mort tant redoutée via ce que les amoureux du ballon rond ou du moins les congolais dans leur ensemble qualifieraient de conglomérat des coopérants à la tête de la FECOFA.
Des affairistes au sens large du terme occupés plutôt par les produits succulents du transfert des joueurs tout comme les primes perçues après des rencontres.


On comprend vite pourquoi, le ministère des sports a récupéré le cas échéant, la situation en rompant avec l’entraîneur Hector Cuper en lieu et place de la FECOFA, structure dotée de ce pouvoir. Voici donc la vérité au creux de l’oreille au sujet de la Fédération congolaise de Football Association. Ici ce sont les autorités sportives qui sont interpellées. Redonner au Football national son image d’antan ou se fier à la FECOFA, pour anéantir davantage les chances d’un avenir radieux du foot congolais à tous les niveaux. Sauver la nation ou la soumettre à la perte, le choix est clair. La FECOFA a failli, elle mérite le crible.

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Zamenga Odimbale

 

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