FARDC : Des militaires en colère après l’octroi d’une partie du camp Kokolo aux civils, quelques autorités indexées

 

 

Des militaires sont en colère ! Les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ne digèrent pas leur délocalisation du camp militaire Kokolo dont la partie qu’ils occupaient seraient en dehors du domaine militaire, selon les résultats de la vérification des limites du camp, résultats du reste contestés.

Le Commandant du Corps de Génie militaire qui le fait savoir dans une correspondance adressée à l’Auditorat supérieur des FARDC, renseigne, de prime abord, que les parcelles 39598, 27399 et 43001 du plan cadastral Ngaliema ont été restituées aux dames Damasha Kawele Florence, Likwa Lilemba Mireille et Yvette Mukembele avant de se rendre compte que ces parcelles « se trouveraient en dehors du camp kokolo ».

Ces « femmes fortes », selon les termes de cette correspondance, « ont joué de leur influence pour récuper ces maisons appartenant à l’armée ». Ici, l’on soupçonne « plusieurs autorités militaires et civiles » qui agiraient dans l’ombre, notamment Vice-Ministre de la Défense citée par cette lettre. Ce membre du Gouvernement avait reçu les trois (3) dames dont il est question pour tabler sur ce dossier.


Ce dossier tire ces sources en date du 16 mai 2021 lors du dernier bouclage effectué au camp Kokolo sur ordre des autorités, dans le but de déloger les civils qui ont acquis illégalement des terrains, des locataires civils ainsi que des Kuluna de ce domaine militaire. Plusieurs cas d’irrégularité ont été observées et les maisons récupérées auprès des civils étaient redistribuées à quelques officiers militaires en difficulté de logement. C’est notamment en ce moment que les dames dito ont saisi l’opportunité de se procurer ces parcelles, souligne-t-on.

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« En ce moment précis où les vaillants militaires des FARDC sont plus que determinés afin de retablir la paix dans la partie Est de la RDC, cet acte odieux ne cadre pas avec la vision du Chef de l’Etat, Commandant Suprême des FARDC, dans sa vision d’améliorer les conditions de vie des militaires », lit-on.

Dans plusieurs de ses déclarations, Félix Tshisekedi n’a cessé d’affirmer son engagement à améliorer les conditions de vie des militaires. Cela fait logiquement penser à sa visite, quelques jours après son investiture, au camp Tshatshi où il avait promis de s’impliquer personnellement pour améliorer les conditions de vie du soldat et sa famille.

Patrick Nguwo

 

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