Vingt-quatre (24) heures après le passage de l’administrateur du territoire de Mambasa sur l’axe routier Mambasa-Makeke, au sud de ce territoire dans la province de l’Ituri, les actes de tracasseries ont repris leur droit.
La dénonciation est de la société civile locale. Gilbert Kasereka Sivamwenda qui alerte le média non-aligné, indique que certains services interdits de prester aux barrières routières par l’autorité territoriale sont de nouveau visibles depuis la matinée de ce jeudi 7 juillet 2022. C’est notamment la Direction Générale des Recettes de la Province de l’Ituri (DGRPI) qui fait payer cinq cents (500) Francs à chaque motocycliste.
« (…) Il y a un service illégal qui reprend ses activités de vols de l’argent de la population ! Les vrais tracasseurs sont des chefs hiérarchiques de ces gens qui donnent souvent ordre, comme nous l’avions soulevé aux autorités hier dans la réunion (…) Nous n’allons pas accepter ! Nous allons nous battre jusqu’à la fin, ce pays nous appartient à nous (…) », s’emporte le coordonnateur de la société civile de Babila Babombi au cours d’un entretien avec ACTU7.CD.
Contacté, le responsable de la DGRPI à Makeke rejette cette accusation qu’il qualifie de « fausse information pour manipuler la population ». Ce responsable indique que son service effectue « le contrôle des documents de bord des motos tels que (…) vignette et la taxe de circulation routière ».
Au cours de son itinérance sur l’axe Mambasa-Makeke, le commissaire supérieur principal Matadi Muyapandi Jean-Baptiste, administrateur policier du territoire de Mambasa, a ordonné à plusieurs services de cesser leurs prestations aux différentes barrières routières. Plusieurs personnes auteures des actes de tracasseries ont par ailleurs été arrêtées et devront être remises aux autorités judiciaires.
Andy Kambale Matuku, à Mambasa