Depuis la fermeture des frontières angolaises à la suite de la pandémie à Covid-19 déclarée premièrement en République Démocratique du Congo (RDC) en 2020, c’était le début d’un calvaire noir pour la population de la province du Kasaï.
Nourrie par la transaction commerciale grâce aux postes de Kamako, Tshitundu, Kabuakala, Mayanda, Shambuanda et Nsumbula tous dans le territoire de Tshikapa, ces postes d’échange étaient restées fermées durant pratiquement une année après l’ouverture de celles de la RDC.
C’est dans la frontière de Kamako par exemple, où la population est nourrie des activités commerciales frontalière et des produits congolais qui proviennent de Tshikapa, chef-lieu de la province. Mais pendant un moment, le Bac qui servait de traversée de la rivière Luanga-Tshimo vers toute la frontière s’est noyé, aucun véhicule n’y accède.
Les produits agricoles exportés de l’Angola sont devenus, depuis un temps, rare sur le marché de vente, et cela a occasionné l’augmentation de prix des produits semblables congolais, à l’instar de l’huile végétale, de la farine, du ciment, matelas…
Les frontières congolo-angolaises sont désormais ouvertes à Lufu dans le territoire de Songololo (Kongo-Central) le mardi 5 juillet, soit après deux (2) ans de fermeture à la suite des mesures restrictives liées à la pandémie de COVID-19.
Diaris Kindalo, à Tshikapa