L’organisation pour la défense des droits humains (CRDH) coordination nationale, réagissant face aux propos du porte-parole des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) après attaque de la commune rurale de Lume par les miliciens Mai-Mai ditent Yira, d’un certain seigneur de geure Kambale Dido, fait savoir que « les services de sécurité ne seront pas là pour donner l’identité de l’ennemi après qu’il commette des actes inciviques contre la population » comme a été le cas après cette attaque.
Siméon Muvunga, son secrétaire permanent qui le révèle, condamne le fait qu’après le crime, au lieu que les militaires FARDC poursuivent l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement, ils se sont mis plutôt à faire des déclarations sur les médias, livrant ainsi l’identité de l’ennemi.
» Pour nous, le plus important c’est de voir toute personne qui partira à l’encontre de la vision du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi être arrêté soit traqué complètement, le fait que l’armée nous a donné l’identité de ces assaillants ne nous sert à rien. Qui que ce soit, fils du terroir ou etrangé doit être d’urgence anéanti par les services de sécurité », dit Siméon Muvunga.
Il appelle donc le gouvernement national à ne pas servir de spectateurs dans cette affaire. « Il doit doter des moyens suffisants à l’armée pour faire face à ces agressions », poursuit-il.
La population à son tour est appelée à ne pas servir des complices de ces inciviques. « Elle doit demeurée vigilante et elle doit chaque fois en temps réel donner les alertes aux services de sécurité pour que la paix soit une réalité », souligne-t-on.
Pour finir, la convention pour le respect des droits humains (CRDH) appelle la jeunesse à quitter les groupes armés négatifs.
JC Mbafumoja, à Beni