Décidément, le régime des intérimaires a la peau dure à l’Office de Gestion du fret multimodal, OGEFREM. Une série des directeurs généraux interimaires nommés au gré de vent, loin d’être bénéfique à cette entreprise du porte-feuille de l’État, règne depuis un bail à sa tête.
Hier c’était Olivier Manzila DG a.i qui a remplacé Patient Sayiba, l’intérimaire Manzila sera remplacé à son tour par un autre intérimaire Lem’s Kamuanya, trois mois plus tard, voici Philippe Kiyimpu au même poste de DG intérimaire de l’OGEFREM. Intérimaire qui remplace un autre intérimaire de l’intérimaire. Du spectacle à couper le souffle. On se croirait dans une scène d’opéra.
Au finish, c’est chaque ministre des Transports qui reçoit les instructions de nommer un intérimaire de son choix et ainsi de suite.
De ce fait, s’interrogent des analystes, à quoi rime cette gesticulation loin de dire son nom? Serait-on en face d’un héritage privé ou d’un bien public à préserver sans ménagement ?
À retenir que le syndrome des intérimaires c’est certes dans toutes les entreprises, seulement à l’OGEFREM, le mal a atteint des proportions inquiétantes.
C’est ici, le lieu d’en appeler à une patrouille financière de l’inspection générale des finances pour qu’enfin, le monde sache comment délibérément, des autorités du pays ont livré à la damnation, un bien public. Sinon, à quoi rime cette série d’intérimaires ? Où va l’OGEFREM ? des questionnements indéterminés dans la mesure où le mal a atteint un stade incurable alors qu’à un certain moment, l’OGEFREM présentait déjà une santé au point.
Zamenga Odimbale